Des chefs –cuisiniers et des maitres d’hôtels algériens en stage en France
Importante initiative prise par le PDG du Groupe Hôtellerie Tourisme Thermalisme (HTT), Lazhar Bounafaa, et le P-DG d’El Aurassi, Abdelkader Lamri. Une initiative soutenue et parrainée par le premier responsable du département du tourisme et de l’artisanat et qui consiste en l’envoi pour un stage de formation d’une équipe de chefs et de maitres d’hôtels de la chaîne hôtelière d’El Aurassi d’Alger.
En effet, à l’initiative M. Hakim Gaouaoui, propriétaire d’un groupe d’établissements de restauration dans la région parisienne et appuyée par les responsables su-cités, quatre chefs et cinq maîtres d’hôtel sont à pied d’œuvre, depuis quelques jours, dans la cuisine du Bistro d’Altitude, un chic restaurant appartenant à M. Hakim Gaouaoui, très bien situé à Suresnes, une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Ile-de-France.
Les hôteliers en question bénéficieront d’un stage de formation, encadrés par des chefs étoilés français, afin de revisiter et de réinventer la gastronomie algérienne. «L’objectif est de présenter, lors d’un dîner pour 150 personnes à El Aurassi le 26 avril, un menu concocté dans nos cuisines qui allie la culture gastronomique algérienne et française avec l’encadrement du chef cuisinier aux trois étoiles du Guide Michelin, Philippe Legendre, et du cuisinier et animateur très populaire en France Norbert Tarayre», avait indiqué à l’APS Hakim Gaouaoui, ce natif de Suresnes et originaire de Tadmaït (Tizi Ouzou), soulignant qu’il s’est entendu avec Lazhar Bounafaa et Abdelkader Lamri pour donner à la cuisine algérienne de restauration le know-how, la modernité et la rigueur de la gastronomie française.
Partant du fait que la restauration « rapproche les gens », l’initiateur du projet souhaite apporter son expérience, son savoir-faire dans la restauration et la gestion, au secteur touristique algérien, qui est en pleine mutation, a-t-il confié, afin d’arriver à faire en Algérie, a-t-il expliqué, de la « bonne et grande cuisine ». « Heureusement que l’Algérie a été préservée. C’est un terrain vierge et la bonne cuisine peut être faite là-bas en la réinventant sur la base de la culture et des richesses du pays en y apportant l’image du sérieux et du bien-faire », a-t-il ajouté, souhaitant établir des passerelles entre l’Algérie et la France dans le domaine culinaire et de la gastronomie en organisant en France des cycles de formation.
A. A