Au large d’Oran, les iles Habibas : Un panorama de carte postale
Lieu incontournable lors des visites dans la région de Madagh ou de Boudjezar, à l’ouest d’Oran, les fameuses îles Habibas, sont une véritable curiosité autant pour les Oranais que pour les touristes. Ce gigantesque rocher qui s’incruste au large d’Oran, qualifié par Cousteau parmi «l’un des 100 derniers cailloux perdus de la Méditerranée», faisant la fierté du tourisme local. Et un point de chute idéal pour les pêcheurs, les plongeurs et les écologistes.
A chaque saison estivale, les Habibas, appelées aussi localement «îles de Kheira», sont prises d’assaut par les estivants connaisseurs et les amateurs de plongée. Les familles aussi ne sont pas en reste pour qui l’intérêt des ces îles se fait, à chaque fois, ressentir. C’est une précieuse destination pour les escapades en familles ou entre amis. Mais malgré l’intérêt certain des visiteurs, l’Etat n’a, malheureusement, pas encore prévu de moyen de transport pour rentabiliser ce créneau.
En effet, les îles Habibas sont situées au large à une trentaine de kilomètres au Nord-Ouest de la ville d’Oran. Elles font parties du territoire de la commune de Aïn El Kerma (wilaya d’Oran) et sont gérées par le commissariat national du littoral algérien. Elles accueillent de nombreuses espèces végétales et animales dont certaines sont endémiques. Les îles sont classées comme réserve naturelle maritime depuis 2003 et comme aire spécialement protégée d’importance méditerranéenne (ASPIM) depuis 2005.
L’éloge du commandant Cousteau
Le commandant Cousteau et son célèbre navire La Calypso accostèrent aux îles Habibas en 1977, Cousteau déclara au sujet des îles Habibas, qu’elles sont l’un des 100 derniers cailloux perdus de la Méditerranée. Il est possible de se rendre et de visiter les îles Habibas, voir même de dormir sur place (à la belle étoile !).
Pour cela il vous faudra prendre contact avec une personne possédant un bateau de plaisance (un zodiac est amplement suffisant). Une autre solution est de se rendre par route au petit port maritime de Bouzedjar (wilaya d’Aïn Temouchent), en moyennant finances un bateau de pêcheur pourra vous emmener jusqu’aux îles. Les points de départ conseillés pour se rendre aux îles sont la plage de Madagh, la plage de Cap Blanc et le port de Bouzedjar.
Les îles Habibas sont constituées de deux îles : Il s’agit de Touria, principale île principale et la plus grande avec ses 1200 mètres de longueur, 103 mètres de hauteur et de 160 à 600 mètres de largeur. La seconde île se situe au Nord-Est de l’île principale, elle est beaucoup plus petite et aussi plus difficile d’accès.
Au sommet de l’île principale se trouve le phare de l’île, construit en 1878 par les français et qui est toujours en fonction. A l’Ouest de l’île se trouve l’anse de la morte, la dépouille d’une femme espagnole fût découverte à cet endroit. A l’Est, l’on trouve la crique des pêcheurs et son petit port avec un quai aménagé permettant à de petits bateaux d’accoster. Plusieurs autres petites criques sont disséminées tout autour des îles Habibas.
Kenza. L